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Troglodytique – Wiki

Troglodyte est un nom masculin (souvent utilisé à tort comme adjectif) désignant un homme, une collectivité ou un animal habitant une caverne, ou une demeure creusée dans le roc ou s’appuyant sur des failles ou grottes naturelles dans les falaises.

Troglodyte vient du latin troglodyta, lui-même du grec ancien τρωγλοδύτης, de τρώγλη : « caverne », et δύειη : « pénétrer dans », « plonger » .

En bon français, l’adjectif correspondant au nom commun troglodyte (Homme) est troglodytique. On parlera donc d’un habitat troglodytique, d’une maison troglodytique, le troglodyte étant l’habitant de la dite maison.

Par ailleurs, il existe des termes voisins, plutôt adjectifs, qui expriment des nuances quant au mode d’habitat troglodytique :

  • troglophile désigne l’attrait non exclusif pour l’habitat troglodytique,
  • troglobie désigne un mode de vie exclusivement troglodytique,
  • trogloxène désigne une occupation troglodytique occasionnelle, principalement à des fins de refuge

Origines – Histoire 

Origine du mot :

Dans l’Antiquité, le peuple des Troglodytes, qui vivait en Égypte, à proximité de la mer Rouge, s’était installé dans les anfractuosités des rochers. Pour le dictionnaire de l’Académie française de 1932 (8e édition), troglodyte désigne aussi en termes d’Histoire naturelle « un genre d’oiseaux qui se nourrissent d’insectes » (il s’agit de Troglodytes troglodytes) et « une espèce de singe » (le dictionnaire précise « Voyez Chimpanzé » (pan troglodytes).

Troglodyte (Homme)

Aujourd’hui encore, c’est sous ce nom que l’on désigne les populations ayant construit leurs habitats dans des abris naturels, de profondes grottes, ou les ont creusées dans des parois calcaires. Il existe encore des habitations troglodytiques en France, dans la vallée crayeuse de la Seine, en Touraine et en Anjou. D’autres sites plus ponctuels existent (comme en Provence à Bollène). En Tunisie, nous en rencontrons notamment à Matmata. D’anciennes traces ont été observées en Chine et dans le monde entier.

Le Dictionnaire Larousse du XXe siècle de 1920, publie une photographie avec une notice qui voit les troglodytes comme des sortes de sauvages :

« Pline, Ptolémée et Strabon on parlé des Troglodytes. Pour Strabon, ils ne cultivaient pas pas la terre, mais ils habitaient les anfractuosités des rochers et vivaient des produites de leur chasse. Les femmes et les enfants étaient en commun. Ils mangeaient aussi les serpents, au dire de Pline, et n’avaient aucune langue fixée, mais poussaient de simples cris gutturaux.  »

On peut se rendre compte aisément qu’ils n’y a rien de précis dans ces fables.

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