La partie aquatique terminée, on quitte l’actif pour débuter la traversée des Grand Éboulis, qui portent décidément bien leur nom. Toujours pas de trace du premier groupe. Décidément, il aurait fallu garder Léonard en laisse…
Pour ne pas trop souffrir de mon désir impossible de revanche, j’ai donc fait de même sur ce pauvre Philip à qui j’ai quand même pris la peine de conseiller : “Don’t speak and close your eyes”. À quoi il répondit : “That’s what she said ! No… wait…”, avant d’être enterré sous la poussière.
Je profite, pour une fois, de l’organisation impeccable du SCJ pour me joindre à eux l’esprit tout à fait libre, et découvrir ce fameux gouffre des Précoces. Gouffre intéressant, d’où nous ramenons une vingtaine de mètres de topo, deux lots d’os de chauves-souris et quelques kilos d’argile.
Dans le gouffre Cadeau, nous avançons résolument vers l’est et avons déjà dépassé le kilomètre de développement. Dans la grotte des Pingouins, nous déchargeons les deux dataloggers, mais ne parvenons pas à aller beaucoup plus loin […]
C’est avec un temps gris et un bon quart d’heure de retard que nous quittons Cossonay pour rejoindre Jules et Loïc à Vennes, car aujourd’hui : direction Valais. En effet, les légendes sont bien vraies, quand il fait moche chez nous, le temps est bien plus clément en Valais, ce qui nous permet de spéléoter sans risque de crue ; et ça, on aime bien !
Ce dimanche 19 mai nous a enfin vus dans de bonnes conditions pour nous relancer à la découverte de la suite de la grotte des Rutelins!
Nous avions exploré un belle galerie remontant derrière le siphon de la cathédrale au début de l’hiver. Entre temps Nicola Boisard a mené une incursion en solo et a pu franchir le lac siphonnant “Azimut” et reconnaître une belle galerie et découvrir un nouveau siphon.
Tels des poux indociles, nous rampons sur le ventre gelé de la Terre. Repue de neige, assoupie sans le moindre frémissement, elle ne nous sent même pas. Aucune trace. Nous pourrions voler. Comme si nous n’existions pas pour elle.
Ce dimanche 17 février, les plus motivés se lèvent tôt à la Vallée le lendemain d’une Assemblée Générale gourmande et entraînante. L’objectif du jour est de visiter la Borne aux Cassots (cavité du Jura français) pour un repérage en vue d’une potentielle initiation estivale. C’est également l’occasion d’initier notre nouveau membre SCVJ, Mathieu Cretin ; bienvenue à lui !
Profitant de la petite poudreuse de vendredi dernier et du grand soleil de ce dimanche, nous allons tenter de repérer le gouffre Cadeau et le bivouac aménagé ces dernières années, et évaluer les conditions de dégagement de ceux-ci.
Sur l’initiative de Mat, reprise par Florian, une joyeuse et bariolée équipe de Vallée-jouissifs (c’est bien comme ça qu’on appelle ceux de la Vallée de Joux, non?) et de Jurassiens monte en raquettes dans une poudreuse de rêve à la grotte H004, entrée inférieure nouvellement raccordée au gouffre G3.
Initialement, nous devions monter à la grotte des Pingouins pour relever les enregistreurs du Zéphyromètre et d’un thermomètre, et si possible poursuivre la désobstruction entamée un peu plus bas. Compte tenu des conditions de neige et de vent annoncées – et finalement vérifiées! – nous décidons de visiter le Creux d’Entier et la rivière de Milandre depuis le Maira.
Date des sorties : Mai, août et septembre Cavité : Gouffre de la Pleine-Lune Participants : Arnaud, Patrick, Cyril (SCPF), Adrian (SGH-Basel), Yvan, Tristan – Guilhem, Paul, Tristan – Damiel, Léo B., Guilhem, Tristan But des sorties : Rééquipement du gouffre pour visite et à moyen terme juger des possibilités d’exploration Auteur de l’article : Tristan Le Gouffre de la […]
Après un samedi passé à la fête de la cabane du GSL et à des exercices d’auto-secours en falaise, le dimanche et le lundi qui suivirent furent utilisés pour entretenir et améliorer la cabane de Druchaux.
Samedi, le Gouffre Cadeau confirme son appellation: après avoir terminé un aval inférieur sur trémie dans les marnes, nous trouvons la suite principale en traversant un puits et en suivant le puissant courant d’air venant de l’amont exploré cet été. Seul le devoir – accompli avec toute la rigueur requise – de lever la topo nous retient de pousser plus en avant.
Après avoir repéré les crottes du diplopode en 2014 et posé des pièges à bière, puis relevé les pièges (sans succès) mais trouvé des exuvies en 2015, je profite de cette expé pour retourner dans cette cavité afin de rechercher un exemplaire vivant du diplopode, déterminé sur la base des exuvies et vu lors d’autres expés – mais non récolté!
Comme le Lapi di Bou offre toujours de nombreux gouffres prometteur, nous avons, cette année aussi, choisi une série d’objectifs alléchants, en fonction des envies et humeurs de chacune et chacun.
Priorité, bien sûr, au gouffre du Blizzard, supposé jonctionner tôt ou tard avec la grotte des Pingouins. Une première équipe est toutefois ressortie…
Le camp du Lapi di Bou 2018 est encore en cours ce mercredi 8 août, on espère d’autres récits et galeries nettement plus spéléologiques quand le camp sera terminé! Quelques trombines au gîte en attendant…
C’est l’été, on peut enfin profiter de l’accès facile aux grottes ! Comme on nous demande souvent des initiations, on en profite alors pour allier l’utile à l’agréable : faire une initiation et en même temps, découvrir une grotte que l’on connait pas ou plus vraiment.
Deux objectifs majeurs pour ce week-end: descendre un puits de 3 m, reconnu il y a quelques semaines au fond d’un méandre particulièrement boueux, et poursuivre l’escalade d’une cheminée, les deux objectifs étant dans la Grotte du Glacier. Et accessoirement, récolter des os de chauves-souris aperçus et mis de côté lors d’une précédente expé.
Tout a commencé le soir d’une vérification des comptes (comme quoi…) : “Eh Jacques, tu veux pas venir sous terre avec ton saxo?”. Alors qu’il pensait être à la retraite pour de bon, quelques mois plus tard, le voilà ressortir son vieux matos pour des tests avant de se lancer dans la Grotte de la Pachamama.
Comme les lapiaz d’altitude sont encore sous la neige – et le resteront encore un bon moment, vu l’enneigement de cet hiver – on opte pour ces deux petites grottes explorées dans les années 1970 et un peu tombées dans l’oubli. On en profite pour les positionner un peu mieux au GPS et faire quelques photos.
C’est à sept joyeux lurons que nous partons, mercredi matin, du local du Spéléo Club de Nyon en direction des Causses et de Millau. Deux retardataires nous rejoindront le soir même. Arrivés à l’auberge du Maubert, nous nous installons, puis allons repérer les entrées de quelques gouffres prévus au programme.
Incontournable rendez-vous à la boulangerie / tea-room de Vallorbe – en terrasse au mois d’avril! – pour se retrouver, croquer un croissant ou tout simplement émerger d’un sommeil manifestement trop court. Par le plus pur des hasards, nous croisons Seb, Pierre, Mille-pattes et une série de spéléos que je ne reconnais pas à l’intérieur du tea-room