Avec la canicule, nous n’avons même pas eu besoin de dégager le gouffre du Blizzard et la grotte de la Givrée de leur habituel névé. Nous avons donc pu attaquer directement et avons eu l’agréable surprise de trouver la Galerie Ronflante (également photo à la une)
ainsi nommée non pas à cause d’une fatigue excessive, mais en raison du bruit fait par le courant d’air disparaissant dans l’espace entre le comblement argileux et le plafond de la galerie, à l’extrémité de celle-ci.
Le vallon de La Lé a vu une expédition scientifique partir à l’assaut de ses cavités en paroi, dans le but bien sûr de les explorer et d’en lever la topo, mais aussi de rechercher d’éventuelles calcites cryogéniques.
Et sur le lapiaz proprement dit, nous avons également exploré quelques autres cavités plus ou moins importantes, mais toujours très sympathiques.
Une attention particulière a été accordée, cette année aussi, à la convivialité.
Seul bémol: tout a une fin… et alors, il s’agit de ranger. Ce qui a parfois des effets surprenants, comme cette ombre qui se tire pus vite que son homme !