La neige d’il y a quelques semaines ayant fondu et le week-end étant annoncé comme sans nuages et doux en montagne, je m’en serais voulu de ne pas en profiter pour essayer de pousser un peu l’explo d’une cavité reconnue en 2022.
En 2012, nous avions été bloqués par de la neige dans le gouffre 144. Celui-ci méritait donc une nouvelle visite. Douze ans plus tard, la neige a baissé d’une petite dizaine de mètres. Il faudra donc encore patienter – ou bâcher l’entrée.
Petite visite tranquille pour voir un peu de glace, à défaut de beaucoup de neige.
Cette année a été marquée par des circonstances un peu particulières: Vivien ayant choisi d’effectuer une partie de sa thèse sur le Lapi di Bou, il est venu avec ses quatre encadrants de l’ISTerre – Edytem (Pierre, Xavier, Yann et Stéphane) pour récolter des échantillons de sédiments et de concrétions, à des fins de datation. Je les ai donc guidés pendant une bonne partie du camp à travers les diverses cavités à échantillonner.
Trou trouvé par David lors d’une prospection le dimanche 12 juin du côté du Bucley, au dessus des Bioux.
Cavité trouvée par Denis lors d’une chasse aux morilles au début mai. Regard poli sans plus pour ce trou sachant qu’il y a une baume inventoriée sur ce pâturage du Croton. Denis prend néanmoins la coordonnée pour me la donner dans le cadre de cette mise à jour de l’inventaire. Mais vu que j’y avait passé à cette Baume du Croton (140/28), j’ai eu aucun doute que, du coup, c’était une nouvelle!!
Profitant de conditions de neige enfin acceptables, conjuguées à un ciel serein, Florian et Stéphane ont organisé une petite rando dans la région du Grimsel.
Quelques portraits lors de notre traditionnelle et conviviale assemblée générale au Lieu.
Après une expérience mitigée lors de mon premier bivouac souterrain au cours d’un exercice avec la colonne 3 du spéléo-secours en été 2018, je remets enfin l’expérience – et même plusieurs fois – cette année !
En ces temps humides, la visite des mines de Baulmes est tombée à pic. Nous nous sommes retrouvés dans la carrière des mines supérieures, Léo ayant amené quelques Combiers pour la balade. Miguel et moi nous sommes consacrés à un peu de photo dans ces beaux volumes alors que Léo et son équipe ont également visité une partie des mines inférieures
Deux semaines plus tôt, Benjamin, Johann et Oriane font un faux départ dans cette même cavité suite aux instructions erronées basées sur de vieux souvenirs d’Oriane… “non non, ne prenons pas de vis, c’est ‘oldschool’, on a tout rééquipé en goujons la dernière fois”, eh bien non !
Après une première sortie photos en décembre 2020 avec Lionel comme photographe aux Follatons, nous y retournons avec quelques couches vestimentaires de plus pour une plus longue séance photos. Nous commençons par les puits et poursuivons dans la partie aquatique vers la salle des épées.
Comme la neige limite sérieusement les objectifs spéléo… eh bien nous profitons de la neige! Alors que l’intention première des deux frangins était de passer la nuit sous tente (dormir étant, dans ces conditions, une option), je finis par les convaincre de faire un igloo. Ce sera nettement plus confortable et moins froid. Mais il faut compter 4 heures de montage.
Après plusieurs semaines durant lesquelles la limite de la neige joue au yoyo entre 1400 et 2800 m d’altitude – et accessoirement avec nos nerfs! – nous trouvons enfin un créneau permettant de remonter au Lapi di Bou dans des conditions acceptables.
Une fin septembre bien frisquette nous ramène vers ce gouffre plus de 2 mois après notre dernière explo. A peu près la moitié de la topo restait à faire. Louis est venu de son lointain Jura.
Et c’est reparti pour une nouvelle expé à la Relève. Les dires de Stéphane et Arnaud de la semaine passée ne laisse qu’une petite semaine de répi aux entrailles de la terre. Arrivés au point bas, le passage par la suite logique mérite effectivement un petit arrangement.
Nous commençons le weekend le vendredi! Au programme, c’est d’agrandir l’accès à “L’Epuistoufflant”. Et continuer le “Méandre -33” Après notre session de perçage, chargement!
Les Combiers n’attendent pas la fin de semaine pour aller voir dans ce méandre à -33 suite au tir d’il y a 2 jours. Les 2 cousins se mettent sans attendre au déblaiement, assistés tranquillement par les 3 autres pour vider les bidons.
Nous sommes cinq bien motivés aujourd’hui pour aller voir comment accéder à ce gros puits qui s’annonce. Miguel et Tristan topote le diverticule -21 et le puits du Fondateur, je m’attaque au perçage pour miner un petit méandre à -33 qui résonne bien aussi et Oriane et Léo partent droit bas casser du cailloux!
36 après la naissance de ce club extraordinaire (n’ayons pas peur des mots), le fondateur Jacques Golay est vraiment titillé par l’attrait de ce nouveau gouffre qui se découvre à belle vitesse. Personnes d’autre de dispo ce jour, nous partons donc à deux.
A l’est de Glaris se dressent quelques sommets dans des roches triasiques, dont le Heustock (2383), l’ensemble reposant sur le Verrucano permien. Le tout étant particulièrement nappé et relativement complexe, le but de ce week-end était de démêler les différentes roches observées et de mieux comprendre la géologie […]
Le jeudi après-midi, nous nous retrouvons au Couchant avec Léo, Oriane, Tristan et Paul pour un double objectif boum. Faire tomber tout ces blocs pendus dans à la Relève afin d’aller en sécurité voir ce semblant de départ dessous. Et cela nous donnera, on l’espère, une vue un peu derrière cet étage de blocs […]
Nous voilà déjà de retour pour venir voir ce qui se passe là-dessous. Nous passons en délicatesse sur cette amas de blocs pendus et je peux aller équiper dans une partie sécurisée pour que Raph, honneur à l’inventeur de ce gouffre, le fasse en 1er. Et c’est sa 1ère première!
En bas, amas de blocs avec, il semble, un départ […]
Une belle équipe vient alléchée par de la première! Mais faut tirer par trois fois pour dégager et pouvoir passer en sécurité. Cela aspire fort! Pas de soucis de gaz ici.
Nous pouvons déjà descendre de 6 m, et partir de 3m à l’horizontale […]