En février 2021, j’avais demandé et obtenu la clé de la Grotte de la Tourne auprès du Service neuchâtelois de la faune, des forêts et de la nature, afin de visiter cette petite grotte, réputée très jolie et donc protégée en conséquence par une porte en acier. C’est donc plein d’entrain et d’espoir que nous arrivâmes devant cette porte – pour constater que le cadenas censé verrouiller le capot protégeant le cylindre avait disparu
Auteur de l’article : Daniel Quelques souvenirs de notre AG 2022 à l’Orient le 11 mars 2023
La meilleure saison pour repérer les trous souffleurs est quelque part entre mi-janvier et fin février, lorsque la couverture neigeuse est déjà suffisamment épaisse pour que seuls les trous souffleurs les plus puissants continuent de percer (et pas toutes les fissures de lapiaz), mais avant que des tempêtes de Foehn relativement “chaudes” bouchent tout.
Bon ben, vous vous doutez déjà qu’une réputation peut être sujette à caution. Voici l’histoire.
Après la précédente reconnaissance, je m’étais abondamment renseigné, et la plupart des gouffres de ce lapiaz étaient censés n’avoir pas été descendus. Dont le 131.
Comme déjà l’année dernière, le GSR organise, en ce début d’automne, un camp tout confort (ou presque) en contrebas du glacier du Wildhorn.
Lors de notre dernière réunion CI à la R3 du spéléo-secours, nous avons longtemps débattu pour trouver le prochain lieu d’exercice. Nous recherchions tout particulièrement une cavité qui permette de nous entraîner à l’enchaînement des puits.
Cette année a été marquée par des circonstances un peu particulières: Vivien ayant choisi d’effectuer une partie de sa thèse sur le Lapi di Bou, il est venu avec ses quatre encadrants de l’ISTerre – Edytem (Pierre, Xavier, Yann et Stéphane) pour récolter des échantillons de sédiments et de concrétions, à des fins de datation. Je les ai donc guidés pendant une bonne partie du camp à travers les diverses cavités à échantillonner.
Etant monté mi-juin pour fuir la canicule annoncée, je n’ai pas pu éviter de m’encoubler sur une entré de gouffre. Compte tenu de ma curiosité et après avoir potassé les docs disponibles sur ce petit lapiaz, on décide, avec Gérard, de monter avec un minimum de matériel et de quoi bivouaquer quelques jours. Daniel vient nous dire un petit bonjour le samedi.
Cavité trouvée par Denis lors d’une chasse aux morilles au début mai. Regard poli sans plus pour ce trou sachant qu’il y a une baume inventoriée sur ce pâturage du Croton. Denis prend néanmoins la coordonnée pour me la donner dans le cadre de cette mise à jour de l’inventaire. Mais vu que j’y avait passé à cette Baume du Croton (140/28), j’ai eu aucun doute que, du coup, c’était une nouvelle!!
Avec les 34 degrés annoncés en plaine et jusqu’à 37 en Valais – confirmés dimanche! – j’ai été chercher le frais du côté du petit lac de Ténéhet (ou Téné selon la nouvelle orthographe phonétique de Swisstopo).
Je profite cette fois-ci de l’organisation de ce camp post-Pâques du SCPF pour visiter quelques cavités ardéchoises. Cela va de vieilles galeries purulentes de concrétions…
Profitant de conditions de neige enfin acceptables, conjuguées à un ciel serein, Florian et Stéphane ont organisé une petite rando dans la région du Grimsel.
Quelques portraits lors de notre traditionnelle et conviviale assemblée générale au Lieu.
Visite purement récréative dans une belle galerie glaciaire creusée initialement par l’eau, puis essentiellement par le courant d’air estival sublimant, comme l’attestent les belles cupules dans la glace. Noter les personnages, qui donnent l’échelle.
Cela fait maintenant sept ans que nous recherchons le diplopode troglobie que nous suspections dans cette grotte – et dont nous n’avions trouvé, jusqu’ici, que quelques misérables exuvies. Eh bien, cette fois-ci, nous avons enfin pu le voir en personne (et lui offrir un dernière cuite dans un alcool d’une pureté exemplaire…).
Cette année, c’est essentiellement une nouvelle jonction qui nous a tenus en haleine: celle du Gouffre du Tonnerre avec les gouffres Cadeau et Mi-Cadeau. Réalisée après trois jours d’équipement et quelques errements dans ses puits parallèles, elle nous permet de concrétiser un réseau de 1922 m de développement pour une profondeur inchangée de 116 m.
Après une montée au soleil samedi et une courte visite du lapiaz, j’ai le plaisir d’aller, dimanche, visiter la Galerie du Maïs jusqu’au collecteur (premier pseudo-siphon) sous la conduite de Bernard et Josiane, et récolter quelques niphargus et diplopodes, pour détermination précise.
Nombreux participants pour une petite expé destinée, principalement, à élargir le fond du Méandre tortueux, au-delà du quel un bruit de cascade aurait, selon diverses rumeurs, été perçu par temps de pluie.
En ces temps humides, la visite des mines de Baulmes est tombée à pic. Nous nous sommes retrouvés dans la carrière des mines supérieures, Léo ayant amené quelques Combiers pour la balade. Miguel et moi nous sommes consacrés à un peu de photo dans ces beaux volumes alors que Léo et son équipe ont également visité une partie des mines inférieures
Deux semaines plus tôt, Benjamin, Johann et Oriane font un faux départ dans cette même cavité suite aux instructions erronées basées sur de vieux souvenirs d’Oriane… “non non, ne prenons pas de vis, c’est ‘oldschool’, on a tout rééquipé en goujons la dernière fois”, eh bien non !
Après une première sortie photos en décembre 2020 avec Lionel comme photographe aux Follatons, nous y retournons avec quelques couches vestimentaires de plus pour une plus longue séance photos. Nous commençons par les puits et poursuivons dans la partie aquatique vers la salle des épées.
Première expédition hivernale vers Druchaux avec notre nouvel objectif : poursuivre le rééquipement de la glacière de Druchaux. Nous nous équipons de pulkas pour glisser sur la neige sans trop sentir le poids du matériel. Équipés jusqu’aux dents, Oriane et Benjamin rejoignent Paul, Julien et Vanessa à la cabane de Druchaux. Un bon repas et une soirée bien arrosée… Le lendemain est un peu rude, la dernière bouteille fut-elle de trop ?