Date de la sortie : 7-8.9.2024 Lapiaz : Lapi di Bou Participants : Miguel But de la sortie : revoir le gouffre 144 et diverses petites corvées Auteur de l’article : Miguel En 2012, nous avions été bloqués par de la neige dans le gouffre 144. Celui-ci méritait donc une nouvelle visite. Douze ans plus […]
Petite visite tranquille pour voir un peu de glace, à défaut de beaucoup de neige.
Par un week-end annoncé tempétueux et glacial, quoi de mieux que d’iglooter? Les prévisions se sont parfaitement réalisées, tout comme l’igloo, qui nous a accueillis pour une nuit bien au chaud, isolés de la furie du vent par une bonne épaisseur de neige, encore augmentée d’une vingtaine de centimètres par celle tombée sur l’igloo et lui donnant une belle forme arrondie. Que dire de plus?
En ce week-end du 18 – 19 novembre 2023, les premières neiges arrivent et il est donc urgent de monter à la cabane du club à Druchaux pour l’hiverner, c’est à dire enlever le “bar” d’été et le remplacer par des planches pour éviter d’avoir trop de neige devant l’entrée, ainsi que de vider la réserve d’eau et d’ouvrir le robinet, pour éviter que les tuyaux ne pètent.
C’est en petite équipe que nous montons vers ce lapiaz, magnifiquement situé en face des quatre-mille de l’autre côté de la vallée du Rhône.
Samedi, nous terminons l’explo et la topo du S131 (qui avait déjà été descendu en grande partie par des inconnus, dans les années 1970 ou 1990).
Cette année, les KWS nous ont informés, quelques jours avant le début du camp, que la cabane serait disponible dès le samedi 12, et non dès le dimanche 13, comme prévu. Quelques membres ont pu profiter de cette aubaine pour monter le samedi déjà. Ce jour-là, l’objectif a toutefois été défini comme étant l’explo de quelques cavités repérées précédemment sur le Sublage, et non sur le Lapi di Bou.
En février 2021, j’avais demandé et obtenu la clé de la Grotte de la Tourne auprès du Service neuchâtelois de la faune, des forêts et de la nature, afin de visiter cette petite grotte, réputée très jolie et donc protégée en conséquence par une porte en acier. C’est donc plein d’entrain et d’espoir que nous arrivâmes devant cette porte – pour constater que le cadenas censé verrouiller le capot protégeant le cylindre avait disparu
Auteur de l’article : Daniel Quelques souvenirs de notre AG 2022 à l’Orient le 11 mars 2023
La meilleure saison pour repérer les trous souffleurs est quelque part entre mi-janvier et fin février, lorsque la couverture neigeuse est déjà suffisamment épaisse pour que seuls les trous souffleurs les plus puissants continuent de percer (et pas toutes les fissures de lapiaz), mais avant que des tempêtes de Foehn relativement “chaudes” bouchent tout.
Bon ben, vous vous doutez déjà qu’une réputation peut être sujette à caution. Voici l’histoire.
Après la précédente reconnaissance, je m’étais abondamment renseigné, et la plupart des gouffres de ce lapiaz étaient censés n’avoir pas été descendus. Dont le 131.
Comme déjà l’année dernière, le GSR organise, en ce début d’automne, un camp tout confort (ou presque) en contrebas du glacier du Wildhorn.
Lors de notre dernière réunion CI à la R3 du spéléo-secours, nous avons longtemps débattu pour trouver le prochain lieu d’exercice. Nous recherchions tout particulièrement une cavité qui permette de nous entraîner à l’enchaînement des puits.
Cette année a été marquée par des circonstances un peu particulières: Vivien ayant choisi d’effectuer une partie de sa thèse sur le Lapi di Bou, il est venu avec ses quatre encadrants de l’ISTerre – Edytem (Pierre, Xavier, Yann et Stéphane) pour récolter des échantillons de sédiments et de concrétions, à des fins de datation. Je les ai donc guidés pendant une bonne partie du camp à travers les diverses cavités à échantillonner.
Etant monté mi-juin pour fuir la canicule annoncée, je n’ai pas pu éviter de m’encoubler sur une entrée de gouffre. Compte tenu de ma curiosité et après avoir potassé les docs disponibles sur ce petit lapiaz, on décide, avec Gérard, de monter avec un minimum de matériel et de quoi bivouaquer quelques jours. Daniel vient nous dire un petit bonjour le samedi.
Cavité trouvée par Denis lors d’une chasse aux morilles au début mai. Regard poli sans plus pour ce trou sachant qu’il y a une baume inventoriée sur ce pâturage du Croton. Denis prend néanmoins la coordonnée pour me la donner dans le cadre de cette mise à jour de l’inventaire. Mais vu que j’y avait passé à cette Baume du Croton (140/28), j’ai eu aucun doute que, du coup, c’était une nouvelle!!
Avec les 34 degrés annoncés en plaine et jusqu’à 37 en Valais – confirmés dimanche! – j’ai été chercher le frais du côté du petit lac de Ténéhet (ou Téné selon la nouvelle orthographe phonétique de Swisstopo).
Je profite cette fois-ci de l’organisation de ce camp post-Pâques du SCPF pour visiter quelques cavités ardéchoises. Cela va de vieilles galeries purulentes de concrétions…
Profitant de conditions de neige enfin acceptables, conjuguées à un ciel serein, Florian et Stéphane ont organisé une petite rando dans la région du Grimsel.
Quelques portraits lors de notre traditionnelle et conviviale assemblée générale au Lieu.
Visite purement récréative dans une belle galerie glaciaire creusée initialement par l’eau, puis essentiellement par le courant d’air estival sublimant, comme l’attestent les belles cupules dans la glace. Noter les personnages, qui donnent l’échelle.
Cela fait maintenant sept ans que nous recherchons le diplopode troglobie que nous suspections dans cette grotte – et dont nous n’avions trouvé, jusqu’ici, que quelques misérables exuvies. Eh bien, cette fois-ci, nous avons enfin pu le voir en personne (et lui offrir un dernière cuite dans un alcool d’une pureté exemplaire…).
Cette année, c’est essentiellement une nouvelle jonction qui nous a tenus en haleine: celle du Gouffre du Tonnerre avec les gouffres Cadeau et Mi-Cadeau. Réalisée après trois jours d’équipement et quelques errements dans ses puits parallèles, elle nous permet de concrétiser un réseau de 1922 m de développement pour une profondeur inchangée de 116 m.