Une fois de plus, nous nous retrouvons dans cette merveilleuse cabane au pied du lapiaz et sur/dans celui-ci – ou inversement.
Cette année, le gouffre Cadeau attisait tous nos espoirs, mais nous réservait une méchante surprise: la bâche ayant été laissée – tout exprès – un peu ouverte pour évaluer la faisabilité d’une expé hivernale (cf. article de mars dernier), une quantité impressionnante de neige a été avalée par le gouffre, compromettant l’accès au deuxième puits et engloutissant la corde sous 10 à 20 mètres cubes de neige. Moralité: il faut absolument le garder couvert, si on veut continuer à y accéder sans problème en été!
Après quelques travaux d’élargissement et le placement d’une nouvelle corde, nous avons finalement pu accéder à ses entrailles et explorer toute une série de départs, portant ainsi le développement de 1040 à 1643 m. Et nous n’avons pas fini de pister le courant d’air glacial de ce gouffre d’altitude!
Le gouffre du Blizzard a également eu droit à une visite et révision de galeries, qui n’ont malheureusement pas répondu à l’espoir de suite.
Dans la foulée, deux gouffres à peine reconnus et un troisième (re)découvert ont été explorés jusqu’à leur extrémité.
Hormis deux – solides – orages de grêle, nous avons plutôt souffert du chaud et pu admirer quelques magnifiques couchers de soleil.