Cette année a été marquée par des circonstances un peu particulières: Vivien ayant choisi d’effectuer une partie de sa thèse sur le Lapi di Bou, il est venu avec ses quatre encadrants de l’ISTerre – Edytem (Pierre, Xavier, Yann et Stéphane) pour récolter des échantillons de sédiments et de concrétions, à des fins de datation. Je les ai donc guidés pendant une bonne partie du camp à travers les diverses cavités à échantillonner.
Les géologues sont toujours aussi prompts à tirer le portrait de leur fameux marteau…
… et à ramasser des petits cailloux.
Parallèlement, des équipes ont poursuivi les explorations dans le Gouffre du Tonnerre (réseau Cadeau – Mi-Cadeau – Tonnerre)
et ont repris l’exploration du gouffre du Bitume, dans le Creux des Montons.
Comme souvent sur – et dans – le Lapi di Bou, les cavités se montrent toutefois passablement rétives à la progression des spéléos, et il faut parfois des moyens percutants pour avancer. L’espoir reste pourtant de mise – le courant est en tout cas bien présent, et augure d’une suite certaine. Reste plus qu’à trouver le passage…
Dans la grotte G3, nous constatons que l’étroiture entre roche et glace observée précédemment est pleine d’eau et qu’un petit lac s’accumule en amont. Un courant d’air est toutefois en train de sublimer la glace de l’autre côté de la galerie, offrant un espoir de passage, dans les années qui viennent.
PX nous a une nouvelle fois gratifiés de délicieux soupers, parfois même agrémentés de desserts apportés tout exprès de la plaine.
Quant aux patous, il ont fini par comprendre que les spéléos ne présentent pas de danger pour leurs troupeaux, et daignent, le plus souvent, tout juste tourner la tête à notre passage.