Pouvoir accéder à notre bivouac sur le Lapi di Bou en plein hiver nous paraissant une perspective fort alléchante, nous avons voulu tester sa faisabilité. C’est donc équipés de sondes, de pelles et d’une scie à neige que nous sommes montés au Lapi di Bou sous un ciel serein et sur une fine couche de poudreuse tombée la veille.
Initialement, c’est à la grotte de la Tourne (Rochefort NE) que Jules, Julien M., Ivan, Miguel et moi-même devions nous rendre, cavité riche en belles concrétions dont l’accès est défendu par une porte métallique et géré par le service de la faune et de la chasse.
Après plusieurs semaines durant lesquelles la limite de la neige joue au yoyo entre 1400 et 2800 m d’altitude – et accessoirement avec nos nerfs! – nous trouvons enfin un créneau permettant de remonter au Lapi di Bou dans des conditions acceptables.
A l’occasion du stamm post-camp du Lapi di Bou, il s’agissait de se dégourdir un peu les jambes dans quelque cavité de la région avant de passer à table – pour les débats autant que pour la fondue.
Une fin septembre bien frisquette nous ramène vers ce gouffre plus de 2 mois après notre dernière explo. A peu près la moitié de la topo restait à faire. Louis est venu de son lointain Jura.
Et c’est reparti pour une nouvelle expé à la Relève. Les dires de Stéphane et Arnaud de la semaine passée ne laisse qu’une petite semaine de répi aux entrailles de la terre. Arrivés au point bas, le passage par la suite logique mérite effectivement un petit arrangement.
Après une petite nuit à la cabane des Électriciens, les acteurs de la veille se remettent en chemin pour le “bagne”. Je les rejoins mais Tristan reste seul dehors avec un bon gros rhume. Nous finissons le ménage dans ce méandre -33 les six.
Nous commençons le weekend le vendredi! Au programme, c’est d’agrandir l’accès à “L’Epuistoufflant”. Et continuer le “Méandre -33” Après notre session de perçage, chargement!
Les Combiers n’attendent pas la fin de semaine pour aller voir dans ce méandre à -33 suite au tir d’il y a 2 jours. Les 2 cousins se mettent sans attendre au déblaiement, assistés tranquillement par les 3 autres pour vider les bidons.
Tout d’abord, le Gruyère tectonique n’est point un fromage à base de lait de roche (et même si aucune tentative n’a été réalisée à ce jour à partir de mondmilch, j’ai quelque doutes quant à l’onctuosité d’une telle préparation), mais une zone du Gouffre Cadeau particulièrement fracturée et coïncidant avec son extrémité orientale.
Nous sommes cinq bien motivés aujourd’hui pour aller voir comment accéder à ce gros puits qui s’annonce. Miguel et Tristan topote le diverticule -21 et le puits du Fondateur, je m’attaque au perçage pour miner un petit méandre à -33 qui résonne bien aussi et Oriane et Léo partent droit bas casser du cailloux!
Pour ce dimanche, pas de grandes profondeurs visées. Simplement modifier l’équipement du 1er puits et surtout ticboumer deux derniers blocs qui nous bloquaient le passage à mi-hauteur de ce même puits Barre-à-mine.
Une fois de plus, nous nous retrouvons dans cette merveilleuse cabane au pied du lapiaz et sur/dans celui-ci – ou inversement.
Cette année, le gouffre Cadeau attisait tous nos espoirs, mais nous réservait une méchante surprise: la bâche ayant été laissée – tout exprès – un peu ouverte pour évaluer la faisabilité d’une expé hivernale (cf. article de mars dernier), une quantité impressionnante de neige a été avalée par le gouffre.
36 après la naissance de ce club extraordinaire (n’ayons pas peur des mots), le fondateur Jacques Golay est vraiment titillé par l’attrait de ce nouveau gouffre qui se découvre à belle vitesse. Personnes d’autre de dispo ce jour, nous partons donc à deux.
Le jeudi dès le début d’après, je descends avec Raphael pour relever et sécuriser un gros bloc qui est actuellement pendu dans une sangle.
Le jeudi soir, Elme et Ludo montent à pieds, bien chargés, depuis les hauts d’Arzier. Ils ne résistent pas à l’envie d’aller voir et faire ce puits vu la semaine précédente.
A l’est de Glaris se dressent quelques sommets dans des roches triasiques, dont le Heustock (2383), l’ensemble reposant sur le Verrucano permien. Le tout étant particulièrement nappé et relativement complexe, le but de ce week-end était de démêler les différentes roches observées et de mieux comprendre la géologie […]
Le jeudi après-midi, nous nous retrouvons au Couchant avec Léo, Oriane, Tristan et Paul pour un double objectif boum. Faire tomber tout ces blocs pendus dans à la Relève afin d’aller en sécurité voir ce semblant de départ dessous. Et cela nous donnera, on l’espère, une vue un peu derrière cet étage de blocs […]