Et c’est reparti pour une nouvelle expé à la Relève. Les dires de Stéphane et Arnaud de la semaine passée ne laisse qu’une petite semaine de répi aux entrailles de la terre. Arrivés au point bas, le passage par la suite logique mérite effectivement un petit arrangement.
Après une petite nuit à la cabane des Électriciens, les acteurs de la veille se remettent en chemin pour le “bagne”. Je les rejoins mais Tristan reste seul dehors avec un bon gros rhume. Nous finissons le ménage dans ce méandre -33 les six.
Les Combiers n’attendent pas la fin de semaine pour aller voir dans ce méandre à -33 suite au tir d’il y a 2 jours. Les 2 cousins se mettent sans attendre au déblaiement, assistés tranquillement par les 3 autres pour vider les bidons.
Tout d’abord, le Gruyère tectonique n’est point un fromage à base de lait de roche (et même si aucune tentative n’a été réalisée à ce jour à partir de mondmilch, j’ai quelque doutes quant à l’onctuosité d’une telle préparation), mais une zone du Gouffre Cadeau particulièrement fracturée et coïncidant avec son extrémité orientale.
Nous sommes cinq bien motivés aujourd’hui pour aller voir comment accéder à ce gros puits qui s’annonce. Miguel et Tristan topote le diverticule -21 et le puits du Fondateur, je m’attaque au perçage pour miner un petit méandre à -33 qui résonne bien aussi et Oriane et Léo partent droit bas casser du cailloux!
Pour ce dimanche, pas de grandes profondeurs visées. Simplement modifier l’équipement du 1er puits et surtout ticboumer deux derniers blocs qui nous bloquaient le passage à mi-hauteur de ce même puits Barre-à-mine.
Une fois de plus, nous nous retrouvons dans cette merveilleuse cabane au pied du lapiaz et sur/dans celui-ci – ou inversement.
Cette année, le gouffre Cadeau attisait tous nos espoirs, mais nous réservait une méchante surprise: la bâche ayant été laissée – tout exprès – un peu ouverte pour évaluer la faisabilité d’une expé hivernale (cf. article de mars dernier), une quantité impressionnante de neige a été avalée par le gouffre.
36 après la naissance de ce club extraordinaire (n’ayons pas peur des mots), le fondateur Jacques Golay est vraiment titillé par l’attrait de ce nouveau gouffre qui se découvre à belle vitesse. Personnes d’autre de dispo ce jour, nous partons donc à deux.
Le jeudi dès le début d’après, je descends avec Raphael pour relever et sécuriser un gros bloc qui est actuellement pendu dans une sangle.
Le jeudi soir, Elme et Ludo montent à pieds, bien chargés, depuis les hauts d’Arzier. Ils ne résistent pas à l’envie d’aller voir et faire ce puits vu la semaine précédente.
A l’est de Glaris se dressent quelques sommets dans des roches triasiques, dont le Heustock (2383), l’ensemble reposant sur le Verrucano permien. Le tout étant particulièrement nappé et relativement complexe, le but de ce week-end était de démêler les différentes roches observées et de mieux comprendre la géologie […]
Le jeudi après-midi, nous nous retrouvons au Couchant avec Léo, Oriane, Tristan et Paul pour un double objectif boum. Faire tomber tout ces blocs pendus dans à la Relève afin d’aller en sécurité voir ce semblant de départ dessous. Et cela nous donnera, on l’espère, une vue un peu derrière cet étage de blocs […]
Nous voilà déjà de retour pour venir voir ce qui se passe là-dessous. Nous passons en délicatesse sur cette amas de blocs pendus et je peux aller équiper dans une partie sécurisée pour que Raph, honneur à l’inventeur de ce gouffre, le fasse en 1er. Et c’est sa 1ère première!
En bas, amas de blocs avec, il semble, un départ […]
Une belle équipe vient alléchée par de la première! Mais faut tirer par trois fois pour dégager et pouvoir passer en sécurité. Cela aspire fort! Pas de soucis de gaz ici.
Nous pouvons déjà descendre de 6 m, et partir de 3m à l’horizontale […]
La pose pic-nique vite avalée, Raphaël, une de nos jeune recrue, court les alentours de notre chantier en cours. On se fera vite héler…. eh les gars, vous avez vu ça!?
Le temps et la région s’y prêtant – et Daniel ayant proposé à un petit vol en ULM avant d’aller sous terre – nous allons repérer l’entrée du trou et admirer quelques formes du Jura tabulaire […]
Profitant de l’une des dernières occasions de cette saison pour mettre le nez dehors, et compte tenu de la fermeture de l’ensemble (ou presque) des stations de ski, nous montons en direction du gouffre Cadeau, sur le Lapi di Bou
Une fois de plus, nous participons au comptage annuel des chauves-souris dans la grotte de la Diau, organisé par les chiroptérologues du SCASSE – LPO74.
Auteur de l’article : Daniel Belle assemblée générale comme on les aimes ! Quelques portraits..
Initialement partis avec une bonne marge de temps, celle-ci se réduit progressivement suite à divers arrêts sur la route consécutifs à des oublis ou petites fringales, à une épaisseur de neige fraîche nettement supérieure aux attentes, à l’absence de trace (chose relativement rare sur ce massif) et sans doute aussi à un entraînement encore imparfait d’une partie de l’équipe.
Après quelques fouilles dans les plafonds, on se rend toutefois vite compte qu’il suffisait de contourner l’obstacle par le haut. C’est donc avec un nouvel entrain que nous plongeons (littéralement, cette fois-ci) dans les profondeurs du gouffre.
La partie aquatique terminée, on quitte l’actif pour débuter la traversée des Grand Éboulis, qui portent décidément bien leur nom. Toujours pas de trace du premier groupe. Décidément, il aurait fallu garder Léonard en laisse…
Pour ne pas trop souffrir de mon désir impossible de revanche, j’ai donc fait de même sur ce pauvre Philip à qui j’ai quand même pris la peine de conseiller : “Don’t speak and close your eyes”. À quoi il répondit : “That’s what she said ! No… wait…”, avant d’être enterré sous la poussière.
Je profite, pour une fois, de l’organisation impeccable du SCJ pour me joindre à eux l’esprit tout à fait libre, et découvrir ce fameux gouffre des Précoces. Gouffre intéressant, d’où nous ramenons une vingtaine de mètres de topo, deux lots d’os de chauves-souris et quelques kilos d’argile.