Profitant de l’une des dernières occasions de cette saison pour mettre le nez dehors, et compte tenu de la fermeture de l’ensemble (ou presque) des stations de ski, nous montons en direction du gouffre Cadeau, sur le Lapi di Bou
Après quelques discussions, nous restions emballés dans nos couvertures au sec dans le méandre en attendant une décrue car la cascade couvrait tout le puits. J’essayais de motiver mes 2 collègues mécontents en chantant, je chantais assez fort pour couvrir les plaintes de Mathieu qui ne voulait pas fêter ses 25 ans bloqué en grotte.
Une fois de plus, nous participons au comptage annuel des chauves-souris dans la grotte de la Diau, organisé par les chiroptérologues du SCASSE – LPO74.
Auteur de l’article : Daniel Belle assemblée générale comme on les aimes ! Quelques portraits..
Initialement partis avec une bonne marge de temps, celle-ci se réduit progressivement suite à divers arrêts sur la route consécutifs à des oublis ou petites fringales, à une épaisseur de neige fraîche nettement supérieure aux attentes, à l’absence de trace (chose relativement rare sur ce massif) et sans doute aussi à un entraînement encore imparfait d’une partie de l’équipe.
Après quelques fouilles dans les plafonds, on se rend toutefois vite compte qu’il suffisait de contourner l’obstacle par le haut. C’est donc avec un nouvel entrain que nous plongeons (littéralement, cette fois-ci) dans les profondeurs du gouffre.
La partie aquatique terminée, on quitte l’actif pour débuter la traversée des Grand Éboulis, qui portent décidément bien leur nom. Toujours pas de trace du premier groupe. Décidément, il aurait fallu garder Léonard en laisse…
Pour ne pas trop souffrir de mon désir impossible de revanche, j’ai donc fait de même sur ce pauvre Philip à qui j’ai quand même pris la peine de conseiller : “Don’t speak and close your eyes”. À quoi il répondit : “That’s what she said ! No… wait…”, avant d’être enterré sous la poussière.
Je profite, pour une fois, de l’organisation impeccable du SCJ pour me joindre à eux l’esprit tout à fait libre, et découvrir ce fameux gouffre des Précoces. Gouffre intéressant, d’où nous ramenons une vingtaine de mètres de topo, deux lots d’os de chauves-souris et quelques kilos d’argile.
Dans le gouffre Cadeau, nous avançons résolument vers l’est et avons déjà dépassé le kilomètre de développement. Dans la grotte des Pingouins, nous déchargeons les deux dataloggers, mais ne parvenons pas à aller beaucoup plus loin […]
Stéphane : Nom féminin qui désigne le fait de se défiler d’une activité presque engagée lorsque l’on sent l’effort et le froid s’annoncer. Désigne plus généralement le fait de faire faux-bond sur le tard. “Il nous a fait un stéphane” [Julien, 2019].
C’est avec un temps gris et un bon quart d’heure de retard que nous quittons Cossonay pour rejoindre Jules et Loïc à Vennes, car aujourd’hui : direction Valais. En effet, les légendes sont bien vraies, quand il fait moche chez nous, le temps est bien plus clément en Valais, ce qui nous permet de spéléoter sans risque de crue ; et ça, on aime bien !
Ce dimanche 19 mai nous a enfin vus dans de bonnes conditions pour nous relancer à la découverte de la suite de la grotte des Rutelins!
Nous avions exploré un belle galerie remontant derrière le siphon de la cathédrale au début de l’hiver. Entre temps Nicola Boisard a mené une incursion en solo et a pu franchir le lac siphonnant “Azimut” et reconnaître une belle galerie et découvrir un nouveau siphon.
Tels des poux indociles, nous rampons sur le ventre gelé de la Terre. Repue de neige, assoupie sans le moindre frémissement, elle ne nous sent même pas. Aucune trace. Nous pourrions voler. Comme si nous n’existions pas pour elle.
Une motivation hivernale nous prend : impossible d’attendre l’étiage, nous nous enthousiasmons à reprendre les travaux à la Pachamama malgré l’hiver. Les derniers travaux étaient cet été avec un essai de pompage de siphon qui avait échoué. Sans baisser les bras, nous voici de retour pour des minages ciblés autour de l’élargissement du siphon.
Ce dimanche 17 février, les plus motivés se lèvent tôt à la Vallée le lendemain d’une Assemblée Générale gourmande et entraînante. L’objectif du jour est de visiter la Borne aux Cassots (cavité du Jura français) pour un repérage en vue d’une potentielle initiation estivale. C’est également l’occasion d’initier notre nouveau membre SCVJ, Mathieu Cretin ; bienvenue à lui !
Profitant de la petite poudreuse de vendredi dernier et du grand soleil de ce dimanche, nous allons tenter de repérer le gouffre Cadeau et le bivouac aménagé ces dernières années, et évaluer les conditions de dégagement de ceux-ci.