Samedi, le Gouffre Cadeau confirme son appellation: après avoir terminé un aval inférieur sur trémie dans les marnes, nous trouvons la suite principale en traversant un puits et en suivant le puissant courant d’air venant de l’amont exploré cet été. Seul le devoir – accompli avec toute la rigueur requise – de lever la topo nous retient de pousser plus en avant.
Suite à plusieurs échanges avec l’association du Groupe d’Accueil des Migrants de la Vallée de Joux, nous décidons d’organiser une sortie découverte de la spéléo pour des enfants migrants de la vallée. Pour ce faire, nous choisissons la Grande Rolat où une bonne équipe de participants (bénévoles et migrants) et d’accompagnants SCVJ se retrouvent.
Cet été, une équipe du SCVJ a pu profiter de la dépollution annuelle du Gouffre Berger pour y faire une visite en toute facilité. Une photo de l’équipe pour patienter avant la publication d’un récit sur ce magnifique week-end dans le Vercors.
Après avoir repéré les crottes du diplopode en 2014 et posé des pièges à bière, puis relevé les pièges (sans succès) mais trouvé des exuvies en 2015, je profite de cette expé pour retourner dans cette cavité afin de rechercher un exemplaire vivant du diplopode, déterminé sur la base des exuvies et vu lors d’autres expés – mais non récolté!
Eh, on parle de nous, là! Vu dans Horizons – le magazine suisse de la recherche scientifique, n° 118, septembre 2018. Bon, ils ont oublié de parler du Niphatrogleuma wildbergeri découvert dans les années 1980 dans les Préalpes suisses et de quelques autres bestioles comme les Nebria cordicollis crypticola nouvellement identifiées dans le Jura, ces […]
Bel exercice avec sortie de brancard lesté avec des pierres. Notre chef mat’ s’est particulièrement distingué aux poulies largables, ce qui constitue en soi un exploit étant donné son état ce jour là!
Comme le Lapi di Bou offre toujours de nombreux gouffres prometteur, nous avons, cette année aussi, choisi une série d’objectifs alléchants, en fonction des envies et humeurs de chacune et chacun.
Priorité, bien sûr, au gouffre du Blizzard, supposé jonctionner tôt ou tard avec la grotte des Pingouins. Une première équipe est toutefois ressortie…
Le camp du Lapi di Bou 2018 est encore en cours ce mercredi 8 août, on espère d’autres récits et galeries nettement plus spéléologiques quand le camp sera terminé! Quelques trombines au gîte en attendant…
C’est l’été, on peut enfin profiter de l’accès facile aux grottes ! Comme on nous demande souvent des initiations, on en profite alors pour allier l’utile à l’agréable : faire une initiation et en même temps, découvrir une grotte que l’on connait pas ou plus vraiment.
Deux objectifs majeurs pour ce week-end: descendre un puits de 3 m, reconnu il y a quelques semaines au fond d’un méandre particulièrement boueux, et poursuivre l’escalade d’une cheminée, les deux objectifs étant dans la Grotte du Glacier. Et accessoirement, récolter des os de chauves-souris aperçus et mis de côté lors d’une précédente expé.
Tout a commencé le soir d’une vérification des comptes (comme quoi…) : “Eh Jacques, tu veux pas venir sous terre avec ton saxo?”. Alors qu’il pensait être à la retraite pour de bon, quelques mois plus tard, le voilà ressortir son vieux matos pour des tests avant de se lancer dans la Grotte de la Pachamama.
Comme les lapiaz d’altitude sont encore sous la neige – et le resteront encore un bon moment, vu l’enneigement de cet hiver – on opte pour ces deux petites grottes explorées dans les années 1970 et un peu tombées dans l’oubli. On en profite pour les positionner un peu mieux au GPS et faire quelques photos.
C’est à sept joyeux lurons que nous partons, mercredi matin, du local du Spéléo Club de Nyon en direction des Causses et de Millau. Deux retardataires nous rejoindront le soir même. Arrivés à l’auberge du Maubert, nous nous installons, puis allons repérer les entrées de quelques gouffres prévus au programme.
Incontournable rendez-vous à la boulangerie / tea-room de Vallorbe – en terrasse au mois d’avril! – pour se retrouver, croquer un croissant ou tout simplement émerger d’un sommeil manifestement trop court. Par le plus pur des hasards, nous croisons Seb, Pierre, Mille-pattes et une série de spéléos que je ne reconnais pas à l’intérieur du tea-room
Le débit ayant baissé depuis la dernière fois, nous avons pu aller jusqu’aux marmites pour la plupart, et jusqu’à la Salle du Chaos pour quelques-uns. Le caractère capricieux de mes déclencheurs de flash a donné lieu à quelques péclotages photographiques – merci pour votre patience!
Vu les crues des dernières semaines, la neige sur le plateau et le soleil qu’il fait depuis quelques jours, grande incertitude quant aux conditions de neige pour l’accès et au débit qu’on allait trouver. Finalement, pas une brique de neige – et même pas de glace! – jusqu’à l’entrée, et autour de 290 l/s dans la rivière.