Ce dimanche 19 mai nous a enfin vus dans de bonnes conditions pour nous relancer à la découverte de la suite de la grotte des Rutelins!
Nous avions exploré un belle galerie remontant derrière le siphon de la cathédrale au début de l’hiver. Entre temps Nicola Boisard a mené une incursion en solo et a pu franchir le lac siphonnant “Azimut” et reconnaître une belle galerie et découvrir un nouveau siphon.
Tels des poux indociles, nous rampons sur le ventre gelé de la Terre. Repue de neige, assoupie sans le moindre frémissement, elle ne nous sent même pas. Aucune trace. Nous pourrions voler. Comme si nous n’existions pas pour elle.
Une motivation hivernale nous prend : impossible d’attendre l’étiage, nous nous enthousiasmons à reprendre les travaux à la Pachamama malgré l’hiver. Les derniers travaux étaient cet été avec un essai de pompage de siphon qui avait échoué. Sans baisser les bras, nous voici de retour pour des minages ciblés autour de l’élargissement du siphon.
Ce dimanche 17 février, les plus motivés se lèvent tôt à la Vallée le lendemain d’une Assemblée Générale gourmande et entraînante. L’objectif du jour est de visiter la Borne aux Cassots (cavité du Jura français) pour un repérage en vue d’une potentielle initiation estivale. C’est également l’occasion d’initier notre nouveau membre SCVJ, Mathieu Cretin ; bienvenue à lui !
Profitant de la petite poudreuse de vendredi dernier et du grand soleil de ce dimanche, nous allons tenter de repérer le gouffre Cadeau et le bivouac aménagé ces dernières années, et évaluer les conditions de dégagement de ceux-ci.
Or donc, en cet an de grâce deux mille dix-neuf, nous partîmes six sans* peur et sans reproches, qui sur de longues lattes, qui chaussés d’astucieux élargissements articulés de leurs chaussures, laissant derrière nous le confort mollissant du MOB au lieu-dit les Cases pour rejoindre l’alpage de Naye d’en Haut, sis dans la partie haute et glabre de toute sylve de la combe de Bonaudon, au beau mitan d’icelle.
Une fois de plus, nous participons au comptage annuel des chauves-souris dans la grotte de la Diau, organisé par les chiroptérologues du SCASSE – LPO74.
Sur l’initiative de Mat, reprise par Florian, une joyeuse et bariolée équipe de Vallée-jouissifs (c’est bien comme ça qu’on appelle ceux de la Vallée de Joux, non?) et de Jurassiens monte en raquettes dans une poudreuse de rêve à la grotte H004, entrée inférieure nouvellement raccordée au gouffre G3.
Initialement, nous devions monter à la grotte des Pingouins pour relever les enregistreurs du Zéphyromètre et d’un thermomètre, et si possible poursuivre la désobstruction entamée un peu plus bas. Compte tenu des conditions de neige et de vent annoncées – et finalement vérifiées! – nous décidons de visiter le Creux d’Entier et la rivière de Milandre depuis le Maira.
Il n’y a pas d’extrait, car cette publication est protégée.
Date des sorties : Mai, août et septembre Cavité : Gouffre de la Pleine-Lune Participants : Arnaud, Patrick, Cyril (SCPF), Adrian (SGH-Basel), Yvan, Tristan – Guilhem, Paul, Tristan – Damiel, Léo B., Guilhem, Tristan But des sorties : Rééquipement du gouffre pour visite et à moyen terme juger des possibilités d’exploration Auteur de l’article : Tristan Le Gouffre de la […]
A peu près tout est dans le titre. Nous poursuivons l’explo du gouffre Cadeau, topo à la chevillère comme au bon vieux temps et descendons quelques nouveaux gouffres en cours de prospection ainsi que deux entrées repérées lors de notre dernière prospection.
Samedi, le Gouffre Cadeau confirme son appellation: après avoir terminé un aval inférieur sur trémie dans les marnes, nous trouvons la suite principale en traversant un puits et en suivant le puissant courant d’air venant de l’amont exploré cet été. Seul le devoir – accompli avec toute la rigueur requise – de lever la topo nous retient de pousser plus en avant.
Suite à plusieurs échanges avec l’association du Groupe d’Accueil des Migrants de la Vallée de Joux, nous décidons d’organiser une sortie découverte de la spéléo pour des enfants migrants de la vallée. Pour ce faire, nous choisissons la Grande Rolat où une bonne équipe de participants (bénévoles et migrants) et d’accompagnants SCVJ se retrouvent.
Cet été, une équipe du SCVJ a pu profiter de la dépollution annuelle du Gouffre Berger pour y faire une visite en toute facilité. Une photo de l’équipe pour patienter avant la publication d’un récit sur ce magnifique week-end dans le Vercors.
Après avoir repéré les crottes du diplopode en 2014 et posé des pièges à bière, puis relevé les pièges (sans succès) mais trouvé des exuvies en 2015, je profite de cette expé pour retourner dans cette cavité afin de rechercher un exemplaire vivant du diplopode, déterminé sur la base des exuvies et vu lors d’autres expés – mais non récolté!
Eh, on parle de nous, là! Vu dans Horizons – le magazine suisse de la recherche scientifique, n° 118, septembre 2018. Bon, ils ont oublié de parler du Niphatrogleuma wildbergeri découvert dans les années 1980 dans les Préalpes suisses et de quelques autres bestioles comme les Nebria cordicollis crypticola nouvellement identifiées dans le Jura, ces […]
Bel exercice avec sortie de brancard lesté avec des pierres. Notre chef mat’ s’est particulièrement distingué aux poulies largables, ce qui constitue en soi un exploit étant donné son état ce jour là!
Comme le Lapi di Bou offre toujours de nombreux gouffres prometteur, nous avons, cette année aussi, choisi une série d’objectifs alléchants, en fonction des envies et humeurs de chacune et chacun.
Priorité, bien sûr, au gouffre du Blizzard, supposé jonctionner tôt ou tard avec la grotte des Pingouins. Une première équipe est toutefois ressortie…
C’est l’été, on peut enfin profiter de l’accès facile aux grottes ! Comme on nous demande souvent des initiations, on en profite alors pour allier l’utile à l’agréable : faire une initiation et en même temps, découvrir une grotte que l’on connait pas ou plus vraiment.
Deux objectifs majeurs pour ce week-end: descendre un puits de 3 m, reconnu il y a quelques semaines au fond d’un méandre particulièrement boueux, et poursuivre l’escalade d’une cheminée, les deux objectifs étant dans la Grotte du Glacier. Et accessoirement, récolter des os de chauves-souris aperçus et mis de côté lors d’une précédente expé.
Tout a commencé le soir d’une vérification des comptes (comme quoi…) : “Eh Jacques, tu veux pas venir sous terre avec ton saxo?”. Alors qu’il pensait être à la retraite pour de bon, quelques mois plus tard, le voilà ressortir son vieux matos pour des tests avant de se lancer dans la Grotte de la Pachamama.
Comme les lapiaz d’altitude sont encore sous la neige – et le resteront encore un bon moment, vu l’enneigement de cet hiver – on opte pour ces deux petites grottes explorées dans les années 1970 et un peu tombées dans l’oubli. On en profite pour les positionner un peu mieux au GPS et faire quelques photos.