Date de la sortie : 6.3.2021 Lapiaz : Lapi di Bou Participants : Paul, Miguel But de la sortie : Ouverture hivernale du bivouac Auteur de l’article : Miguel Pouvoir accéder à notre bivouac sur le Lapi di Bou en plein hiver nous paraissant une perspective fort alléchante, nous avons voulu tester sa faisabilité. C’est […]
Après plusieurs semaines durant lesquelles la limite de la neige joue au yoyo entre 1400 et 2800 m d’altitude – et accessoirement avec nos nerfs! – nous trouvons enfin un créneau permettant de remonter au Lapi di Bou dans des conditions acceptables.
Une fin septembre bien frisquette nous ramène vers ce gouffre plus de 2 mois après notre dernière explo. A peu près la moitié de la topo restait à faire. Louis est venu de son lointain Jura.
Et c’est reparti pour une nouvelle expé à la Relève. Les dires de Stéphane et Arnaud de la semaine passée ne laisse qu’une petite semaine de répi aux entrailles de la terre. Arrivés au point bas, le passage par la suite logique mérite effectivement un petit arrangement.
Après une petite nuit à la cabane des Électriciens, les acteurs de la veille se remettent en chemin pour le “bagne”. Je les rejoins mais Tristan reste seul dehors avec un bon gros rhume. Nous finissons le ménage dans ce méandre -33 les six.
Nous commençons le weekend le vendredi! Au programme, c’est d’agrandir l’accès à “L’Epuistoufflant”. Et continuer le “Méandre -33” Après notre session de perçage, chargement!
Les Combiers n’attendent pas la fin de semaine pour aller voir dans ce méandre à -33 suite au tir d’il y a 2 jours. Les 2 cousins se mettent sans attendre au déblaiement, assistés tranquillement par les 3 autres pour vider les bidons.
Date de la sortie : 12-13.9.2020 Cavité : Lapi di Bou Participants : Tristan, Miguel But de la sortie : suite de l’explo du Gouffre Cadeau, prospection au-dessus du Gruyère tectonique de ce dernier Auteur de l’article : Miguel Tout d’abord, le Gruyère tectonique n’est point un fromage à base de lait de roche (et […]
Nous sommes cinq bien motivés aujourd’hui pour aller voir comment accéder à ce gros puits qui s’annonce. Miguel et Tristan topote le diverticule -21 et le puits du Fondateur, je m’attaque au perçage pour miner un petit méandre à -33 qui résonne bien aussi et Oriane et Léo partent droit bas casser du cailloux!
Pour ce dimanche, pas de grandes profondeurs visées. Simplement modifier l’équipement du 1er puits et surtout ticboumer deux derniers blocs qui nous bloquaient le passage à mi-hauteur de ce même puits Barre-à-mine.
36 après la naissance de ce club extraordinaire (n’ayons pas peur des mots), le fondateur Jacques Golay est vraiment titillé par l’attrait de ce nouveau gouffre qui se découvre à belle vitesse. Personnes d’autre de dispo ce jour, nous partons donc à deux.
Le jeudi dès le début d’après, je descends avec Raphael pour relever et sécuriser un gros bloc qui est actuellement pendu dans une sangle.
Le jeudi soir, Elme et Ludo montent à pieds, bien chargés, depuis les hauts d’Arzier. Ils ne résistent pas à l’envie d’aller voir et faire ce puits vu la semaine précédente.
Le jeudi après-midi, nous nous retrouvons au Couchant avec Léo, Oriane, Tristan et Paul pour un double objectif boum. Faire tomber tout ces blocs pendus dans à la Relève afin d’aller en sécurité voir ce semblant de départ dessous. Et cela nous donnera, on l’espère, une vue un peu derrière cet étage de blocs […]
Nous voilà déjà de retour pour venir voir ce qui se passe là-dessous. Nous passons en délicatesse sur cette amas de blocs pendus et je peux aller équiper dans une partie sécurisée pour que Raph, honneur à l’inventeur de ce gouffre, le fasse en 1er. Et c’est sa 1ère première!
En bas, amas de blocs avec, il semble, un départ […]
Une belle équipe vient alléchée par de la première! Mais faut tirer par trois fois pour dégager et pouvoir passer en sécurité. Cela aspire fort! Pas de soucis de gaz ici.
Nous pouvons déjà descendre de 6 m, et partir de 3m à l’horizontale […]
La pose pic-nique vite avalée, Raphaël, une de nos jeune recrue, court les alentours de notre chantier en cours. On se fera vite héler…. eh les gars, vous avez vu ça!?
Profitant de l’une des dernières occasions de cette saison pour mettre le nez dehors, et compte tenu de la fermeture de l’ensemble (ou presque) des stations de ski, nous montons en direction du gouffre Cadeau, sur le Lapi di Bou
Après quelques discussions, nous restions emballés dans nos couvertures au sec dans le méandre en attendant une décrue car la cascade couvrait tout le puits. J’essayais de motiver mes 2 collègues mécontents en chantant, je chantais assez fort pour couvrir les plaintes de Mathieu qui ne voulait pas fêter ses 25 ans bloqué en grotte.
Pour ne pas trop souffrir de mon désir impossible de revanche, j’ai donc fait de même sur ce pauvre Philip à qui j’ai quand même pris la peine de conseiller : “Don’t speak and close your eyes”. À quoi il répondit : “That’s what she said ! No… wait…”, avant d’être enterré sous la poussière.
Dans le gouffre Cadeau, nous avançons résolument vers l’est et avons déjà dépassé le kilomètre de développement. Dans la grotte des Pingouins, nous déchargeons les deux dataloggers, mais ne parvenons pas à aller beaucoup plus loin […]
Samedi, le Gouffre Cadeau confirme son appellation: après avoir terminé un aval inférieur sur trémie dans les marnes, nous trouvons la suite principale en traversant un puits et en suivant le puissant courant d’air venant de l’amont exploré cet été. Seul le devoir – accompli avec toute la rigueur requise – de lever la topo nous retient de pousser plus en avant.
Comme le Lapi di Bou offre toujours de nombreux gouffres prometteur, nous avons, cette année aussi, choisi une série d’objectifs alléchants, en fonction des envies et humeurs de chacune et chacun.
Priorité, bien sûr, au gouffre du Blizzard, supposé jonctionner tôt ou tard avec la grotte des Pingouins. Une première équipe est toutefois ressortie…